
Cette chute est liée à l'effondrement de la construction de logements neufs que ne vient pas compenser celle relative à l'immobilier de bureaux. Ainsi, la construction dite non résidentielle continue son plongeon (-15 % prévus, après -7,4 % en 2024),
Dans ce contexte, le président de la Fédération Française du Bâtiment (FFB), Olivier Salleron, appelle à un plan de relance « rapide » du logement neuf et à une révision de l'objectif de Zéro Artificialisation nette (ZAN) afin de desserrer les contraintes à la construction.
Regrettant l'abandon du projet de loi de finances dans lequel « il y avait tout ce qu'il fallait », notamment sur le Prêt à taux zéro et les droits de succession, le président de la FFB craint les conséquences sur l'emploi.
Perte de plus de 100 000 emplois
Selon lui, près de 150000 emplois pourraient être perdus dans les deux années qui viennent. Déjà, en 2024, entre 30000 et 40000 emplois ont été supprimés. Même si ce nombre est en deçà des craintes formulées en fin d'année dernière - 90 000 licenciements- Olivier Salleron est très pessimiste et évoque une "grande glissade de l'emploi" si aucune relance du secteur n'intervient.
« Si rien n'est fait, les entreprises ne garderont pas longtemps leurs compétences », déclare-t-il. Pour l'heure, la FFB prévoit 100.000 emplois en moins en 2025. Au total, le secteur serait ainsi « quasiment aux 150.000 que nous avons annoncés », estime son président.