Véhicule utilitaire ou de tourisme : quelles différences ?
Pour assurer leur activité, les entreprises utilisent des véhicules utilitaires et des véhicules de tourisme. Mais quelles sont les différences pratiques entre ces deux types de véhicules ? Y’a-t-il aussi des différences sur le plan fiscal ?

Le véhicule utilitaire

Le véhicule utilitaire léger (VUL) est utilisé dans un cadre professionnel, c’est-à-dire commercial ou industriel. D’un poids supérieur ou égal à 3,5 t, il sert à la fois au transport de personnes et au transport de marchandises ou de matériel. Il dispose en effet d’une grande capacité de chargement. En revanche, ses places sont limitées : 2 ou 3 à l’avant et aucune à l’arrière. La cabine est séparée de la zone de chargement par une cloison en métal. Le véhicule utilitaire léger existe sous plusieurs formes : fourgon, camionnette, véhicule frigorifique… Le véhicule de société (aussi appelé « véhicule fiscal » et « véhicule commercial ») est aussi considéré comme un véhicule utilitaire. Il ressemble à un véhicule de tourisme mais ne possède que deux portes et est dépourvu de banquette arrière.

Le véhicule de tourisme

Aussi appelé « véhicule particulier » (VP), le véhicule de tourisme est une voiture ordinaire qui ne peut se différencier des véhicules utilisés par les particuliers. Il est en effet destiné au transport de personnes. Il peut prendre des formes diverses : berline 2, 3, 4 ou 5 portes, coupé, cabriolet, break, SUV, monospace… Le véhicule de tourisme roule essentiellement à l’essence ou au gazole. Toutefois, de plus en plus d’entreprises optent pour des véhicules hybrides et des véhicules électriques, moins polluants, qui offrent des avantages fiscaux non négligeables.

VU et VP : quelles différences sur le plan fiscal ?

L’administration fiscale fait une différence entre le véhicule utilitaire et le véhicule particulier. Les véhicules utilitaires bénéficient de certaines règles de défiscalisation en 2019 :

  • ils ne sont pas concernés par la TVS (taxe sur les véhicules de société) ;
  • la TVA payée lors de l’achat est récupérable en totalité ;
  • les amortissements sont déductibles à 100 % ;
  • la TVA sur le carburant est déductible à 100 % pour un véhicule utilitaire diesel, GPL, électrique ou hybride, et à 40 % pour un véhicule utilitaire essence.

En revanche, pour les véhicules particuliers :

  • la TVS est applicable (les véhicules dont le taux d'émission de CO2 est inférieur à 110 g/km peuvent néanmoins être exonérés pendant 8 trimestres) ;
  • la récupération de la TVA sur le carburant est possible (80 % pour un diesel, 40 % pour une essence et 100 % pour une voiture électrique, hybride ou roulant au GPL) ;
  • la déduction des amortissements dépend des émissions de CO2 : plafond de 9 900 € pour les véhicules émettant plus de 140 g/km, plafond de 18 300 € pour les véhicules émettant de 60 à 140 g/km, plafond de 20 300 € pour les véhicules émettant de 20 à 60 g/km, plafond de 30 000 € pour les véhicules émettant moins de 20 g/km.

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