L'achat de véhicules professionnels peut inclure un protocole de buy-back qui permet à une entreprise ou à un loueur de revendre sa flotte automobile, après quelques années d'utilisation à un bon prix. Quels sont les avantages de cette solution ? Pour quel type de véhicules convient-elle ?

Le buy-back, la clause de rachat des véhicules

Lors de l'achat de véhicules pour constituer une flotte d'entreprise, le contrat avec le constructeur ou le distributeur peut contenir une clause de rachat, plus connue sous le nom de protocole de "buy-back", par laquelle il s'engage à racheter les véhicules de l'entreprise à une date donnée ou lorsqu'un kilométrage est dépassé, et à un prix fixe négocié à l'avance entre les deux parties ou correspondant à la valeur de marché. Plusieurs constructeurs (dont Renault-Nissan) proposent ce type de deal, qui constitue une alternative à la location de longue durée (LDD), à la location avec option d'achat (LOA) ou à une acquisition classique.

Une variante du crédit-bail aux multiples atouts

Cette solution intermédiaire offre plusieurs avantages dont celui de faciliter le financement de l'achat de la flotte de véhicules par emprunt. Considéré comme une variante du crédit-bail, le buy-back peut en effet associer l'octroi d'un prêt auto à une clause de rachat des véhicules, avec un taux d'intérêt qui est en règle générale plus faible que celui assumé dans le cadre d'une location de longue durée. Par ailleurs, le protocole de buy-back permet à l'entreprise de réduire la durée d'amortissement de sa flotte de véhicules, qui ne sont conservés que quelques années, tout en ayant bien sûr la liberté de sortir du contrat ! Autre atout non négligeable : quand l'entreprise revend les véhicules, elle peut bénéficier d'une prime de volume (de l'ordre d'un point environ) qui est d'ordinaire accordée à un loueur professionnel.

Qui a recours au buy-back pour sa flotte auto ?

Les protocoles de buy-back sont appréciés des grands comptes, mais aussi par beaucoup de PME, qui s'en servent notamment pour l'acquisition de véhicules spécifiques comme les camions frigorifiques ou les grues, qui sont assez mal valorisés dans le cadre d'une LLD. Pour une entreprise, un protocole de buy-back est le plus intéressant lorsque la durée de conservation standard est comprise entre trois et cinq ans, c'est-à-dire lorsque la valeur de reprise des véhicules ne tombe pas en dessous d'un tiers de sa valeur d'achat à neuf. Les protocoles buy-back sont en outre très utilisés par les loueurs professionnels, qui peuvent ainsi renouveler tous les ans leur flotte tout en demeurant propriétaires des véhicules.

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